SalonLivre1A partir de vendredi, c'est le Salon du Livre. 30 000 professionnels et plus de 190 000 visiteurs, tout ça pour venir voir des objets dont certains pensaient qu'ils allaient disparaître au profit de la radio, puis de la télé, et enfin, plus récemment, d'internet. Pourtant, il paraît chaque année environ 80 000 livres... il se porte bien, le livre, pour un moribond !

Mais aujourd'hui, l'édition, c'est apprendre à s'adapter à son lecteur, le curieux qui veut découvrir tout, tout de suite, partout, et tout le temps. Il veut partager ses lectures et ses questions, il veut lire ici, lire ailleurs, il veut tout... et surtout trouver des compléments de ses lectures, comme l'explique Françoise Benhamou sur Xerfi.

Ce qu'il est intéressant de voir, quand même, c'est que le livre a évolué. Gütenberg, c'est fini. Même par rapport à ma vision de l'édition il y a à peine 20 ans, l'informatique et le numérique ont révolutionné tout le parcours d'un texte dans une maison d'édition. Plus de copie papier à double-interlignage, tapée à la machine. Plus de plombs, ni de photogravure. Les livres peuvent s'imprimer "à la demande" grâce à l'impression numérique, ou même ne pas s'imprimer du tout, et se lire sur tablettes.

Pour cela, les éditeurs font leur boulot... Par exemple, Dunod a fait circuler récemment sur internet la vidéo ci-dessous qui raconte bien le travail de l'éditeur d'aujourd'hui. Il doit penser au lecteur d'abord, à l'auteur ensuite et... au lecteur encore. 

En attendant, s'il paraît que Bruce Willis a changé d'avis sur son projet de faire un procès à Apple parce qu'il ne pourrait pas léguer à ses descendants les milliers de "disques" qu'il a téléchargés sur ITunes... je crois que je vais continuer de garder quelques livres en papier pour pouvoir les faire lire - sans repayer - à mes enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants. Mais s'ils peuvent en trouver des références sur internet, ou sur des supports numériques, ma foi... je ne m'en plaindrai pas !

 

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