OGFLa pub parle de deuil à la télé, à travers les Pompes Funèbres Générales, et elle y arrive bien. Jean Ruellan, le directeur de la communication de PFG, est assez satisfait de l'exploit : allier délicatesse, identification, et bonne image de sa "marque" pour rassurer un marché plutôt original.

En effet, nous n'achetons pas un cercueil comme nous choisissons une robe au moment des soldes. Se trouver en situation de deuil, c'est difficile, et les considérations liées aux obsèques, chacun préférerait s'en dégager. PFG avance des valeurs simples de gentillesse, de dévouement, d'écoute... pour une relation honnête et professionnelle.

Jusque là, PFG avait plutôt axé ses campagnes TV sur la prévoyance. Ici, le n°1 des obsèques en France aborde la mort en direct. "Pour ne pas rester dans la banalisation de la mort violente qui transparaît à travers l'actualité ou la fiction, nous avons choisi un mode de traitement qui fait intervenir des personnes en situation de deuil", précise Jean Ruellan.

Parallèlement, PFG utilise de nombreux modes de communication vis-à-vis de ses différents publics, intervenant auprès des hôpitaux, du grand-public, à travers des conférences, des guides... L'entreprise a aussi créé sa fondation en 2009, autour de la mort et du deuil.

J'avais écrit il y a plusieurs années pour Esprit Femme un article sur l'accompagnement du deuil et j'ai rarement été aussi attachée à un sujet qu'à celui-là, à la fois riche et utile, et à traiter avec une subtilité particulière. Comme quoi le croque-mort de Lucky Luke est mort et enterré, si je puis dire.

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