SelAluminiumCe matin, j'étais invitée à une conférence de presse sur l'arrêt des financements des recherches sur la nocivité des sels d'aluminium dans les vaccins. J'y suis allée à reculons. Franchement, j'estime que les vaccins ont sauvé des millions de vies et dire qu'ils sont nocifs... enfin bref.

J'arrive dans un bâtiment du Parlement Européen devant Michèle Rivasi, députée européenne, André Cicolella, président du Réseau Environnement Santé, et quatre chercheurs, dont le professeur Romain Gherardi, Directeur d'une unité de recherche à l'Inserm et chef de service à l'Hôpital Henri Mondor de Créteil. Tous sont d'accord : les sels d'aluminium sont présents à dose assez importante dans les vaccins, en tant qu'adjuvant. Rejetés en bonne partie par l'organisme, il en reste quand même de nombreuses particules qui circulent dans l'organisme, et s'accumulent dans le cerveau chez certaines personnes.

Les chercheurs considèrent que cette accumulation pourrait être responsable de plusieurs troubles, notamment la myofasciite à macrophages - une maladie dégénérative provoquant des douleurs articulaires et musculaires et des troubles cognitifs, et le syndrôme de fatigue chronique. Conclusion ? "Je suis pour les stratégies vaccinales, assure le Pr Romain Gherardi. Et je suis conscient qu'il y a peu d'autres alternatives aux sels d'aluminium. Mais il faut que nous poursuivions nos recherches dans ce domaine pour pouvoir l'utiliser de façon plus sûre. Progressivement, nous trouvons de nouveaux vaccins, ce qui représentera des doses de plus en plus importantes d'aluminium dans l'organisme de chacun, alors il faut trouver une solution !"

Rassurant d'entendre des scientifiques du monde entier dire que les vaccins sont bons pour la santé, mais que ce sont les adjuvants qui ne le sont pas toujours... D'ailleurs, je vous donne rendez-vous demain pour approfondir cette question avec Christopher Exley, professeur en biochimie inorganique à l'Université Keele au Royaume-Uni. 

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